Leonid (*) est dans une réelle quête spirituelle. Il souhaite aller chercher au fond de lui car il sent qu’il y a des choses à fouiller pour avancer dans sa vie. Il est séparé depuis plusieurs années et a une superbe complicité avec son fils qui a moins de 10 ans. La séparation est le véritable point de départ spirituel qui lui a permis de se reconstruire progressivement et de se reconnecter à soi.
***
La séance commence à la campagne (lieu ressource) dans un jardin où tout est vert. Un beau ciel bleu, le vent souffle dans les feuillages et laisse passer le bruit des oiseaux. Léonid est installé sur une chaise longue. Il connait cet endroit : la maison de famille.
- Que ressens tu ? : du bien-être.
- Une présence ? : mon chat, mais elle était déjà là. Elle est branchée à moi. Elle a la capacité de me détendre. Elle sait qu’elle est connectée à moi.
- Sait-elle des choses sur toi que tu ne sais pas ? : oui, je crois.
- Des choses à fouiller en toi ? : pas de réponse.
- Sur la situation avec ton fils et son futur beau-père ? : laisser faire, lâcher prise.
De quelle manière ? : arrêter de penser au temps, arrêter d’être dans le contrôle. Oublier mes peurs, comme à l’image de mon chat. Elle a confiance dans sa démarche, c’est naturel. Tranquillité : une sorte de foi. Foi que tout sera aligné. Même message que mon 2ème chat vient de m’apporter (il se pose également sur lui) : il a une insouciance.
Je lui propose de ressentir la confiance et l’insouciance du chat. De l’expérimenter pleinement [plusieurs minutes…] : j’essaie d’incarner l’insouciance dans mon corps. Au début ça marche. Libération dans la poitrine et le ventre. Mais je sens que ce n’est pas complet. Comme si une partie était retenue (plexus solaire).
On réalise un scan du corps en envoyant de la lumière et de la chaleur de la tête au pied : soudainement picotement fort gros orteil pied gauche.
- Quelle information ? : alerte, danger ? des démangeaisons.
- Quel danger ? : j’ai peur à propos de mon fils. Peur d’être séparé, éloigné.
On se déplace dans un autre lieu (à l’aide d’un aigle géant) : Clairière, forêt. Etat d’esprit curieux. Je suis observateur. Je marche sur des feuilles. Je soupçonne des présences d’animaux.
- Je propose d’appeler son fils : ok… il arrive.
- Laisse-le s’exprimer : il me demande comment je vais ? C’est étonnant qu’il me le demande.
- Est-ce qu’il s’inquiète pour toi ? : oui.
- Pourquoi ? : Il sait pas trop. Il sent qu’il y a quelque chose.
- Est-ce que ça te parle : confiance et insouciance ? : je connais cet état d’insouciance. J’y ai accès mais je voudrais qu’il soit permanent, pérenne.
- Plus naturel ? : oui.
- Demande-lui s’il connait cette insouciance ? : (rire) oui il la connait bien. C’est à l’intérieur de lui. Il la ressent facilement.
Je l’invite à demander à son fils de lui faire ressentir cette insouciance qu’il a naturellement, de la vivre en toi : [plusieurs minutes...] : j’arrivais un peu à la ressentir.
Je propose de choisir une partie de son corps, de poser la main et demander à son fils qu’il y diffuse et transmette l’insouciance. Et on demande qu’à chaque fois que Leonid aura besoin de la ressentir, il lui suffira de se poser, placer la main sur cette partie du corps et de demander à ressentir.
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Leonid est physiquement engourdi. Un fort ressenti durant la séance. Je me suis senti vraiment partir. Puis parfois le mental est revenu, de petites résistances. J’ai touché plusieurs fois cette sensation d’insouciance. »
(*) Le prénom est modifié
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