Madeleine (*) a cette jolie mais inconfortable impression d’être un « trapéziste en vol » qui définit un manque de confiance. Elle a mis en place depuis peu des stages sur la communication animale et se pose la question de son développement. Comme beaucoup d’entre nous, un syndrome de l’imposteur qui active plusieurs fausses croyances : « Je ne mérite pas », « la vie est forcément dure ».
***
La séance commence dans un espace sacré pour Madeleine : une campagne entourée de fleurs, une mare au milieu. Elle est assise sur un banc, un cerisier est à gauche. Une grande étendue et une forêt devant elle. Une barrière avec un ranch. C’est « chez moi ». On demande si on peut parler aux animaux présents : pas là pour ça. Cet espace est réservé.
On part dans plusieurs endroits.
Lieu 1 : Une clairière dans une forêt. Un feu, une rivière, grand arbre. Très beau.
- Tu le connais ? : oui, mais il n’existe pas physiquement. Je laisse entrer personne. Ça me rassure. Personne ne peut y entrer.
Lieu 2 : lumière, pas grand-chose. Des sensations. Lumineux. Pas enfermé mais autour de moi des vitres – pour que je sois sereine. Protection.
- On appelle une présence : lumière forte
- Qui es-tu ? : C’est la Vierge Marie. C’est en fait plus que ça. Elle se présente sous cette forme pour me rassurer. « Je suis + grande que ce que tu perçois, je suis lumière »
- Un message ? : Je sais qu’elle est là de manière inconditionnelle. Il suffit que je l’appelle pour qu’elle vienne. C’est un archétype qui englobe + que ce j’ai vu jusqu’à présent. Me réconcilier avec moi pour voir + de chose. Quand je fais appel à mes guides, je fais appel à elle et tous mes guides seront représentés par elle, par cette lumière. Des entités forment un cercle dans la lumière. Tout le monde forme un tout. Je le sais déjà, je fais partie de cette ronde. Je dois sentir les mains qui me tiennent au lieu de rester détachée. Il est temps que je le ressente et que ce ne soit plus un concept. Tu dois commencer à accepter les humains. Je ne pourrais pas accepter cette incarnation tant que je n’aurais pas accepté les humains. Et cela ne va pas me salir les mains. Appréhension à rentrer (…) ll est temps de ne plus être spectateur. Je ne peux pas me contenter de ça. Si je veux expérimenter pleinement cette vie, je dois accepter pleinement ce statut d’humain. Je pourrais ainsi être pleinement incarnée.
- Pourquoi les as-tu rejetées ? : je les vois comme le mal. Que j’arrête de les voir les autres comme le mal. Il est temps que je sorte de ma coquille. On a tapé sur ma coquille pour me faire sortir, pas pour me faire du mal. Image d’un œuf : comme une naissance, je l’ai pris longtemps comme une agression. Pas besoin d’avoir peur des coups sur la coquille. C’est juste pour me laisser sortir.
- Comment ne pas avoir peur ? : Aie la foi, laisse-toi porter, laisse-toi voler. Amour inconditionnel
- Comment nommer cette lumière ? Je peux continuer à l’appeler la Vierge Marie car ça me sécurise. Ne pas s’arrêter à l’archétype. Ça correspond à mon besoin de visualisation. Si je visualise que la lumière, j’ai du mal à me sentir incarnée. Il faut absolument que j’accepte mon incarnation sur cette terre. Ensuite, je pourrai trouver toute ma lumière.
(…)
- Un autre conseil ? : Je sais déjà. Je dois me faire confiance. Il faut que je m’aime. Il faut que j’aille trouver cet amour de moi-même au fond de mon cœur. C’est la clef.
Un cheval de lumière est arrivé (sa « partie supérieure ») : il est là pour ça. C’est son rôle, il sera toujours là [dans la pièce, sa chatte arrive et se pose sur Madeleine]. Moi aussi je suis là aussi. Pas besoin d’avoir peur.
Je propose un soin : Déjà en cours. Des oiseaux se sont envolés de mon corps. Un corbeau : synonyme de renaissance. C’est juste magnifique. Un aigle qui s’est transformé en cigogne (la migration : vers un autre endroit, là où on est mieux) : ne pas hésiter à migrer. Je vois que de la lumière.
Dans une dernière partie de la séance, on communique avec la Conscience supérieure de Madeleine.
Quelques extraits de cet échange lumineux :
- Le message de la Vierge Marie : un grand vortex violet qui s’est ouvert. Un petit bonhomme (moi) qui s’est perdu. Je décroche, il y a de la lumière – plusieurs couleurs. Ça fait longtemps que j’ai conscience de ce processus. C’est à moi de décider de lâcher prise. Quelque chose de + grand que le « lâcher-prise ». Autorise le bien être en deux mots : Bien Être
Depuis tout à l’heure, une image s’impose : un soldat en uniforme du 18e, bleu épée. Il faut te battre pour ce que tu veux. Arrête de subir, il faut défendre, prendre les choses en mains. Je vois ce soldat qui enlève son chapeau et son épée. Il faut prendre les choses en mains. Pas la peine de compliquer les choses. Je manque de simplicité dans la manière de faire les choses : aller à l’essentiel. Madeleine demande si elle est ce soldat : Oui. Il s’est battu dans une autre vie. « Je me suis déjà battu, tu n’as plus besoin ici ». Je n’ai plus à prendre les armes ; Il faut accepter + de douceur, indulgence.
Je vois un être de lumière qui traverse le jardin chez moi. + de douceur, indulgence envers moi-même et envers les autres. Ecris en majuscule : « POSE LES ARMES », un peu comme une conclusion.
***
Madeleine était fatiguée après cette « grosse » séance. Un besoin de récupération et d’intégration des informations et libérations reçues.
(*) Le prénom est modifié
Comments